TOUT UN PROCESSUS
De l'argile au produit fini, le processus est long. L'art de la céramique demande patience et tenacité mais le résultat n'en est que plus appréciable.
Au départ, le céramiste façonne la terre crue selon l'une ou l'autre technique telle que celle du tour que j'utilise principalement. La terre ayant pris la forme voulue, il faut la laisser sécher. Dans le cas des pièces travaillées au tour, il faut attendre que la terre prenne la consistance dite de cuir afin de pouvoir la tournasser : la terre, à ce stade, n'est pas complètement séche mais suffisamment solide pour pouvoir être manipulée. On peut ainsi réaliser les finitions telles que le pied d'un bol ou d'une tasse.
Ensuite, la terre doit complètement sécher jusqu'à la consistance dite "verte". A ce stade, la terre est très fragile ; il faut manipuler les pièces avec le plus grand soin. Certaines pièces peuvent sécher en quelques jours et d'autres ont besoin de plusieurs semaines. Les assiettes que je réalise par estampage, par exemple, doivent sécher le plus lentement possible afin d'éviter au maximum les déformations.
Les pièces totalement sèches peuvent être introduites dans le four à céramique pour une première cuisson aux alentours des 1000°C.
La cuisson dure plus ou moins 10 heures. Nous obtenons, après cette première cuisson, ce qu'on appelle un biscuit. La terre n'est pas complètement fermée et peut recevoir l'émail qui s'applique lui aussi selon diverses techniques (au pinceau, au pistolet, à la louche, par trempage). Pour ma part, j'utilise surtout le trempage pour appliquer les émaux que je réalise moi-même.
Après l’émaillage, la pièce est cuite à nouveau à une température d’environ 1250° (pour les cuissons à haute température, comme celles que je réalise). Ce processus de cuisson prend deux à trois jours entre le moment où l’on démarre le four et le moment où l’on peut l’ouvrir sans risquer de briser les pièces par le choc thermique. C’est pendant cette cuisson que la magie opère au niveau des émaux. C’est toujours un moment particulier dont les émotions se situent entre l’appréhension et l’excitation. Les résultats sont parfois étonnants.
La réalisation d’une pièce en céramique prend donc beaucoup de temps et demande beaucoup de passion. Lorsque vous avez entre vos mains un petit gobelet en céramique artisanale, vous tenez un temps, une passion, un savoir-faire et un peu de magie aussi…vous pouvez vous arrêter un instant dans ce temps, en pleine conscience, pour déguster votre thé ou votre café et savourer autant le contenant que le contenu….
Au départ, le céramiste façonne la terre crue selon l'une ou l'autre technique telle que celle du tour que j'utilise principalement. La terre ayant pris la forme voulue, il faut la laisser sécher. Dans le cas des pièces travaillées au tour, il faut attendre que la terre prenne la consistance dite de cuir afin de pouvoir la tournasser : la terre, à ce stade, n'est pas complètement séche mais suffisamment solide pour pouvoir être manipulée. On peut ainsi réaliser les finitions telles que le pied d'un bol ou d'une tasse.
Ensuite, la terre doit complètement sécher jusqu'à la consistance dite "verte". A ce stade, la terre est très fragile ; il faut manipuler les pièces avec le plus grand soin. Certaines pièces peuvent sécher en quelques jours et d'autres ont besoin de plusieurs semaines. Les assiettes que je réalise par estampage, par exemple, doivent sécher le plus lentement possible afin d'éviter au maximum les déformations.
Les pièces totalement sèches peuvent être introduites dans le four à céramique pour une première cuisson aux alentours des 1000°C.
La cuisson dure plus ou moins 10 heures. Nous obtenons, après cette première cuisson, ce qu'on appelle un biscuit. La terre n'est pas complètement fermée et peut recevoir l'émail qui s'applique lui aussi selon diverses techniques (au pinceau, au pistolet, à la louche, par trempage). Pour ma part, j'utilise surtout le trempage pour appliquer les émaux que je réalise moi-même.
Après l’émaillage, la pièce est cuite à nouveau à une température d’environ 1250° (pour les cuissons à haute température, comme celles que je réalise). Ce processus de cuisson prend deux à trois jours entre le moment où l’on démarre le four et le moment où l’on peut l’ouvrir sans risquer de briser les pièces par le choc thermique. C’est pendant cette cuisson que la magie opère au niveau des émaux. C’est toujours un moment particulier dont les émotions se situent entre l’appréhension et l’excitation. Les résultats sont parfois étonnants.
La réalisation d’une pièce en céramique prend donc beaucoup de temps et demande beaucoup de passion. Lorsque vous avez entre vos mains un petit gobelet en céramique artisanale, vous tenez un temps, une passion, un savoir-faire et un peu de magie aussi…vous pouvez vous arrêter un instant dans ce temps, en pleine conscience, pour déguster votre thé ou votre café et savourer autant le contenant que le contenu….